martes, 25 de marzo de 2008

Buenos Aires tu nous délaisses... Jour 2

Après une nuit sur le carrelage de Clément dans un duvet, je suis bizarrement toujours aussi
fatigué! Clément part pour Mendoza après m'avoir laissé les clefs. Je passe mon après-midi à visiter la plaza de Mayo, Puerto Madero (photo 2), La Boca, San Telmo (un charmant quartier pavé, photo 1), le centre. Première impression: Buenos Aires est un mélange de vieille ville européenne (on y voit de vieux immeubles style parisien) et de grande ville sud-américaine (à côté des vieux immeubles, on voit de grands immeubles simples, blancs, avec des climatiseurs dépassant de toutes les fenêtres). Les rues principales ont la particularité d'être excessivement larges, et la ville est parsemée de parcs plus ou moins grands. Le métro et les bus sont dans un plus bel état que les transports parisiens, et le prix est ridiculement bas.
On ne paie d'ailleurs pas toujours le metro car les guichets n'ont pas souvent de la monnaie (la majorité des pièces ont été fondues pendant la crise argentine; le métal valait alors plus que la monnaie elle-même).
Après la visite, je passe au bureau de mon ami d'enfance Pierre-Louis. Il travaille dans une petite agence de publicité en plein centre ville. L'immeuble est magnifique, l'agence ne compte qu'une poignée d'employés, et l'ambiance y est décontractée. Je suis en sueur à cause de ma promenade par temps lourd, mais la fille m'ouvrant la porte me fait quand même le becko réglementaire, misère... Je me repose (et me refroidis) pendant quelques instants avant que Pierre-Louis ne me présente son boss Rodrigo, qui lui aussi me fait le becko... d'accord, maintenant je sais que c'est pas gay de faire ça ici. Pourtant partout ailleur en Amérique du Sud c'est vraiment très gay...

On rejoint ensuite Nacho, un argentin super sympa qui travaille dans une auberge à San Telmo. On va dans un bar ou l'on rencontre des bresiliens et des suédois. On va ensuite dans un "after office" fameux à Buenos Aires, mais le videur ne nous laisse pas rentrer parce qu'il est déjà 3h du matin et que ça ferme à 4h du matin. C'est l'une des soirées qui termine le plus tôt de Buenos Aires, car les nuits y commencent en général tès tard (pas la peine d'arriver en boîte avant 2h du matin). Dommage... Nacho nous explique que c'est une soirée assez spéciale qui se tient une fois par semaine dans une sorte de musée. On rencontre un groupe à l'entrée, et je fais connaissance avec une argentine qui me dit dans quelle discothèque elle va, avant de partir sans dire au revoir. Nous n'avons pas d'autre plan, on prend donc un taxi et nous dirigeons vers cette discothèque. On croise quelques travestis en chemin. Arrivés devant la disco, on nous refuse l'entrée car Nacho et moi sommes en short. Nacho nous dit que c'est pour cela qu'il ne sort jamais dans Palermo, un autre quartier chic. La soirée se tourne en plan fouareux, et on finit à la place Serrano, beaucoup plus remplie que l'autre mardi soir, tellement remplie que l'on demande à un groupe de 3 argentines si l'on peut s'asseoir à leur table (qui était trop grande pour elles de toute façon). Elle répondent par l'affirmative et l'on s'installe. Après une quinzaine de minutes de discussion, elles nous annoncent subitement qu'elles doivent y aller et s'en vont. Des frites que nous n'avons pas demandées arrivent... oh non elles n'ont pas fait ça... et si elles l'ont fait! Elles sont parties sans payer leur note! La serveuse nous explique que quelqu'un doit payer pour cela. On doit aussi payer leur bière qu'elles n'avaient pas pris le temps de terminer. Autant dire que l'on était en "CRISS" comme on dit au Québec.
Au moment de partir, on aperçoit deux filles (argentines) qui étaient au bar plus tôt avec nous, elles nous font des sourires qui nous réchauffent le coeur, et l'on va donc leur dire bonsoir. Après quelques minutes de discussion, nous les invitons à sortir avec nous le lendemain; elles nous répondent, avec un grand sourire, que ça leur ferait plaisir...oououuuuuu ça s'annonce pas mal... sauf qu'elles refusent de nous donner leur numéro de téléphone... aaaaaaaaaaaaaaaaahhhhh mais qu'est ce que j'ai fait pour mériter une soirée comme ça?

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