3 frères

Samedi, mes frères (de sang) sont arrivés à Santiago. Rémi est pilote, il faisait une rotation à Santiago, Denis en a profité pour l'accompagner. Voici donc les 3 Bugnet réunis pour une trentaine d'heures. La dernière fois que l'on a passé autant de temps ensemble, sans interruption, remonte à un vogage à Rio il y a environ 5 ans. Cette fois là, je me rappelle avoir passé l'un de mes plus beau moment sur la plage d'Ipanema. Il y avait du soleil, de la Bossa Nova, de la bière, des "pao de queijo", et j'avais réussi à obtenir le numéro de téléphone d'une Brésilienne très mignonne (devant mes frères en prime).
Mes grands frères, du fait de notre large écart d'âge, ont toujours été des mentors pour moi, chacun à sa façon.
Rémi, l'aîné, m'a toujours porté un regard un peu sévère (c'est sa façon de m'aimer), et je me suis endurci à vouloir le rendre fier car, à l'image de mon père, la critique lui a toujours été plus facile que l'éloge. J'ai moi même hérité de cette particularité, me rendant "dur à vivre" à long terme. Rémi a aussi été un modèle de détermination pour moi, à l'image de cette phrase qu'il m'a si souvent répétée: "p'tit frère, un vent n'est pas une défaite" ;) Enfin je lui dois une partie de mes mimiques de langages et de mon humour.
Denis lui a joué un autre rôle, celui du frère qui écoute et qui partage (toutefois, cela ne fait pas si longtemps que j'ai des choses à dire). Mes goûts musicaux ont été modelés par ses propres goûts. Il est aussi mon modèle de sociabilité. Sa facilité de connecter avec les gens le rend maître en la matière.
Je n'énumérai pas les autres choses qui font d'eux ce que que je suis aujourd'hui, mais je sais qu'elles sont nombreuses.

Sources termales de Cajon del Maipo avec mes frères et Pedro (devinez qui est qui!), après presque une heure de route en terre et en pierres. La voiture de location a un peu souffert de la conduite un peu enflammée de Rémi (il est fan de Sébastien Loeb). La voiture puait le souffre après notre petite baignade.

Rémi qui se dit "ahah je vais tous les pourrir". Il m'a pris 2 tours mais c'est pas juste il en fait tout le temps.
En soirée à Santiago, décalage horaire + vodka redbull = Denis gros lourd. Mais on a bien rigolé

Visite du vignoble Concha y Toro avec un groupe de touristes Brésiliens, et un enfant mal élevé (typique du nouveau riche Brésilien).

Nous sommes ensuite allés à Valparaiso, mais le brouillard a eu raison de leur motivation et, après un restaurant de poisson, ils sont repartis vers Santiago.

En bref, un super weekend avec mes frérots, vivement le prochain!

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